La princesse de l’aube

Elyséa était un beau pays, ses habitants y vivaient heureux. Mais un jour, la terre se met à gronder, le sol se fend et  le royaume bascule dans les ténèbres.

Le roi et la reine sont impuissants, mais il faut survivre dans un monde de tristesse et d’obscurité.

C’est pourtant dans ce monde que la reine qui ne s’habille plus qu’en noir et qui s’est cloîtrée dans son château, donne naissance à une petite fille et lui donne le prénom de Lucia, « lumière » « en espérant que l’aube reviendrait un jour sur le royaume »…

Dès son plus jeune âge, Lucia refuse de porter des habits sombres. Organ, un jeune tisserand réussit à confectionner pour elle  des robes en mousseline légère et lumineuse avec le fil d’une araignée…

Auréolée de lumière, la fillette qui grandit devient « le soleil de son peuple, un symbole d’espoir »…

Un joli conte bien écrit et mis en valeur par le grand format et des illustrations raffinées qui jouent  avec subtilité avec de belles associations de couleurs, des contrastes entre lumière et obscurité, des effets de tissus, c’est superbe !

Un album qui est aussi une fable qui met en avant la beauté  de la nature et sa fragilité. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour nous rendre compte que nous vivons dans un paradis qu’il faut préserver.