FABLES ET CONTES DE MACEDOINE – Dès 4 ans
de Marko K. CEPENKOV
illustrés par Katerina NIKOLOVSKA
Editions Grassroots – 12,50€ par album
L’ourse gourmande
Il était une fois une ourse qui avait si faim qu’elle mangea un âne entier !
Mais un os resta coincé dans sa gorge. Elle toussa, cracha et essaya de le faire sortir, sans succès. Désespérée, elle partit à la recherche de quelqu’un qui pourrait l’aider. Le loup se moqua d’elle et le renard l’envoya chez la cigogne.
L’ourse lui promet une récompense étonnante si elle parvient à la soulager. Tiendra-t-elle sa promesse ?
L’amitié a-t-elle un prix ? C’est la grande question de cette fable et c’est sur ce prétexte que l’ours refuse de payer la cigogne après le travail réalisé. Un peu douteux comme morale.
Le chien et le lapin
Il était une fois un chien et un lapin qui étaient les meilleurs amis du monde, jusqu’au jour où le chien s’acheta une magnifique paire de baskets qui rendit jaloux le lapin. Ce dernier défia le chien, lui disant qu’il était plus rapide que lui. Mais le chien gagna la course.
Le lapin lui dit que c’était parce qu’il avait des baskets. Pour lui prouver le contraire son ami lui prêta ses chaussures. Pourtant le lapin perdit encore mais il partit en courant en gardant aux pieds ce qui ne lui appartenait pas. Mais pour les conserver, sachez qu’aujourd’hui, il court toujours.
Un conte dont la morale prouve à nouveau que « Bien mal acquis, ne profite jamais ».
L’armée du lion
Un jour, le lion, roi des animaux, décida de se doter d’une armée. Il ordonna à tous les animaux de venir et de se présenter devant lui.
Avec l’aide de l’ours, son général en chef, il passa en revue les nouvelles recrues.
Devant l’âne et le lapin, l’ours éclata de rire, se moquant d’eux. A quoi serviraient-ils dans l’armée ? Ils sont bêtes et petits. Le lion suivra-t-il le jugement de son général ?
Un conte sur la différence et l’importance de rechercher les qualités que chaque personne a en soi car c’est la variété des compétences qui fait la force d’une équipe.
La fille et les douze mois
Il était une fois une femme qui avait deux filles : l’une était sa propre fille, et l’autre était sa belle-fille, la fille de son mari. Cette dernière était d’une grande beauté à l’inverse de sa demi-sœur.
La belle-mère la détestait tant qu’elle en fit sa servante mais rien ne pouvait l’enlaidir.
Un soir, elle l’envoya chercher de l’eau au plus profond de la forêt, en espérant qu’elle se ferait kidnapper par les êtres maléfiques qui vivaient près de la fontaine.
Au nombre de douze, comme les mois de l’année, ils lui demandèrent quel était le mois qu’elle préférait. Cette jeune fille qui était aussi bonne qu’elle était belle, répondit qu’elle les aimait tous.
A ces mots, Mamie Mars lui promit que de sa bouche sortiraient des pièces d’or dès qu’elle parlerait.
La prophétie se réalisa tant et si bien que la belle-mère envoya vite sa propre fille qui précisons-le était aussi méchante que laide. A la question de Mamie Mars, que répondra-t-elle ?
Un peu de Blanche-Neige, une pincée de Cendrillon et la magie du conte fait le reste.
Le vent du nord
Il était une fois un petit garçon qui réclama une galette à sa mère. Ils étaient si pauvres que la mère n’avait plus de farine.
L’enfant partit à la grange ramasser un peu de farine qui trainait mais le terrible vent du nord emporta la précieuse poudre blanche. Courageux, le bambin partit à la recherche du vent au-delà des forêts et des montagnes pour récupérer son bien.
Le vent, pour se faire pardonner, offrit une table magique qui se couvrait de délicieux mets dès qu’on prononçait « Table, table, donne-moi à manger ». Un si beau cadeau ne peut qu’attirer des envieux.
Un copié-collé du conte des frères Grimm : « La table, l’âne et le bâton merveilleux ».
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