Empreinte digitale

Ce recueil de nouvelles de science-fiction est composé de 4 récits indépendants qui voient une situation évoluer au fil du temps. Le premier se situe dans un futur qui pourrait être proche.
Un fil conducteur les relie qui est le George O’ qui n’est rien d’autre au départ qu’un petit bar de quartier et dont le nom est un clin d’œil à Georges Orwell, auteur de 1984 et à son « Big Brother qui vous regarde »
Au début, nous faisons la connaissance de Ramzi, jeune étudiant fauché, qui un soir, en répondant à un simple coup de téléphone et en acceptant la proposition bien alléchante de sa correspondante employée d’un organisme d’état va voir sa vie complètement bouleversée jusqu’à devenir un paria !…

Dans la deuxième nouvelle, apparait Maeva qui fait connaissance de Brad dans le George O’ devenu un squat et réalise à ses dépens que des drones et des caméras réclamés par la population pour leur sécurité opèrent désormais un contrôle permanent sur la vie de tout le monde.

La troisième histoire met en scène Erwan, un jeune homme qui vient d’être embauché par une grande firme nommée « Empreinte digitale ». La planète a complètement changé (le climat, la végétation …). De ce fait, la vie est totalement différente. Le petit bar George O’ est devenu un lieu de rencontres moderne et en vogue.
En effectuant des recherches dans son travail, Erwan découvre des choses bien étranges et comprend que sa liberté ainsi que celle des autres humains est toute relative. « Empreinte digitale » contrôle le passé, le présent et le futur !

Dans la quatrième nouvelle, nous retrouvons Ramzi dans un monde en plein chaos. Il a fui la ville pour survivre dans la montagne où il s’est installé avec des rescapés et revient une dernière fois sur les ruines du George O’. ..

Ces quatre nouvelles ne peuvent laisser le lecteur indifférent. La situation se dégrade au fil des histoires et force est de constater que l’homme s’est conduit à sa propre perte à vouloir tout connecter, tout surveiller et tout gérer. En est-on si loin !
Le choix d’intégrer dans le cours du texte des paragraphes en italique représentant les contenus des rapports établis par les drones et caméras qui surveillent ajoute à la déshumanisation de cette société du futur.
Une fiction qui interpelle !