Lulu et Nelson -T.3- La lionne blanche

BANDE DESSINEE – Dès 8 ans **
Scénario de Charlotte GIRARD et Jean-Marie OMONT
Dessins d’ Aurélie NEYRET
Editions Soleil – 15,95 €

Rappel du tome 1 « Cap sur l’Afrique »
Naples 1964, un terrible incendie ravage le cirque où vit Lucia et son père Roberto. Lulu est désespérée, le lion Cyrus qu’elle affectionnait tant est mort, elle décide alors de se rendre en Afrique du Sud et de rapporter un lion. Rattrapée in extremis par son père, ils s’embarquent tous les deux à bord d’un cargo. Arrivés à Durban, ils découvrent avec effroi l’inégalité et le racisme. En voulant défendre un jeune garçon noir, Nelson, Roberto est arrêté et mis en prison. Dans l’attente de sa libération et grâce à l’aide de ce nouvel ami, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, une femme militante.
Rappel du tome 2 « Le royaume des lions »
Lucia s’adapte vite à sa nouvelle vie et découvre avec Nelson qui lui servira de guide la nature encore sauvage, la savane et ses animaux Mais elle n’oublie pas qu’elle a fait ce long voyage pour ramener des lions dans son cirque. La chance semble lui sourire car l’arrivée d’un nouvel employé va permettre à Lulu d’approcher au plus prés ces félins. Tout semble aller pour le mieux mais  n’oublions pas que nous sommes en Afrique du Sud, dans les années 60, en proie aux inégalités, à l’apartheid et où il faut sans cesse être sur ses gardes ; Lulu et Nelson ne sont pas au bout de leurs surprises.
Ce deuxième tome se termine en 2016, en Inde où une petite fille lit une lettre.

Lucia s’est réfugiée chez Mary et Nelson, elle s’applique à soigner un lionceau blessé, mais le feu de la révolte couve dans cette Afrique du Sud où l’oppression sur les Noirs du pays est à son comble.
Lorsque le père de Nelson, qui a dû se cacher, revient c’est une folie meurtrière qui s’empare du voisin raciste de Mary, à cet instant Lulu va comprendre le sens des mots «liberté» et «égalité».
Devenue une vieille dame elle écrit une lettre à sa petite fille pour raconter son histoire mais aussi l’Histoire.

Ainsi s’achève cette série qui narre avec des mots, des situations et des images simples cette douloureuse période. Une belle ode à la liberté, au respect.