Georges Brassens avec à la lèvre un doux chant

Georges Brassens est né à Sète.
C’est là qu’il a vécu son enfance entre son père, Jean-Louis, maçon, généreux et indulgent, et sa mère, Elvira, qui lui a donné le goût des chansons qu’elle écoutait  sur  son  phonographe et « dont elle recopiait les paroles sur un cahier ».

Le goût de la poésie, c’est un professeur qui lui en donne le déclic dès le collège.

Mais, c’est surtout, quand il arrive à Paris, dans les bibliothèques, « où il passe des heures et des heures » qu’il dévore les textes littéraires ; même pendant la guerre, en camp de travail en Allemagne, il se « nourrit de livres ».

Lors  d’une  permission, il rentre à Paris et se réfugie chez une amie de sa tante ; il y restera vingt ans et écrira pour elle la chanson :

« Chez Jeanne, la Jeanne,
On est n’importe qui, on vient n’importe quand.
Et comme par miracle, par enchantement
On fait partie de la famille.
Dans son cœur en s’poussant un peu
Reste encore une petite place ».

La vie de Brassens est peuplée d’amitié, de solidarité, d’humour, de liberté, de respect des autres et de beaucoup de délicatesse et de réserve ; ses chansons en sont le reflet.

Voici donc une biographie de Georges Brassens très touchante où on sent toute l’admiration de l’auteur pour le chanteur poète. Ecrite avec simplicité, elle fait référence aux chansons connues mais aussi aux périodes plus sombres où certaines furent censurées.
De jolies images en noir et blanc jalonnent le texte et en fin d’ouvrage, quelques dates rappellent les moments importants de la vie du poète.