ROMAN – Dès 9 ans
de Andrée POULIN
illustré par ENZO
Éditions Alice – Collection (Deuzio) – 14€
Les informations à la télé et la vie de Théo va basculer.
Des images de la guerre si proche de chez lui, des morts…
Théo ne cesse de questionner son père et d’autres adultes qui semblent démunis et sans réponses pour le rassurer, pour lui expliquer cette violence. Devant le mal-être de son fils, le père n’ouvre plus la télévision mais Théo ira chercher les informations ailleurs…
Avant, le mot bombe lui faisait penser aux vacances, à la piscine.
Aujourd’hui, au mot bombe il associe atomique, chimique, nucléaire, lacrymogène, à retardement…
Il est aussi sidéré de l’indifférence de ses camarades
Comment peut-on encore « Jouer à la guerre » en cours de récréation ?
Pour Théo, c’est devenu trop difficile, il n’en dort plus, hanté la nuit par des cauchemars.
Sa colère s’exprime verbalement envers ses camarades et physiquement contre une poubelle.
Sa rencontre avec une petite fille qui dessine des colombes sur le mur va l’apaiser.
Avec l’aide de son père et de Mme Léna qui a grandi dans ce pays en guerre, il monte un projet pour venir en aide aux victimes de la guerre lqui ui permettra de croire qu’un jour cette guerre s’arrêtera et que la paix reviendra.
Avec poésie, l’autrice fait se questionner un enfant sur le pourquoi de la guerre.
De courts chapitres qui n’en sont pas réellement ; plutôt des titres suivis de textes courts dans une mise en page aérée, variée.
La vraie question de ce livre est comment accompagner les enfants dans la violence qui nous entoure, sans trop vouloir les protéger en annihilant les faits.
Ce roman est une pépite pour engager avec les jeunes lecteurs des échanges constructifs et empathiques.
Un coup de coeur d’Opalivres ♥ !
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