Bonnets rouges et bonnets blancs

Une version antillaise du conte « Le Petit Poucet » fort plaisante et assez différente du conte de Perrault.

Une femme élève seule ses 4 fils, Titilifi, Tatalaf, Cotolofi et Quatavoume, le plus petit mais aussi le plus dégourdi.

Ils sont très pauvres.

N’ayant plus rien à leur donner à manger, elle se décide à les perdre dans la forêt…

Quand ils s’aperçoivent qu’ils sont perdus,ils sont désespérés ; mais Quatavoume monte sur un arbre et découvre une lumière dans le lointain, celle d’une maison où il emmène ses frères . C’est une femme, Man Bouloukouni, qui les accueille gentiment et les cache dans le grenier car le chef de famille est non pas un ogre mais Compère Diable qui pourrait les manger.

Grâce à sa curiosité, à son ingéniosité et à la ruse, Quatavoume réussira à l’instar du petit poucet à non seulement sauver ses frères, mais aussi de se débarrasser du Diable et de s’emparer de son or.

Ce très beau conte est écrit pour être lu ou dit à voix haute : des petites phrases imprimées en ocre ou bleu le montrent de place en place et rythment le texte.
De très belles images en pleine page illustrent le conte avec des petits dessins qui s’installent dans le texte pour le compléter.
Les couleurs sont fortes et bien adaptées à ce texte original : des rouges, du noir, des verts, des bruns et des beiges.
Le trait est vif et très moderne.